BEATRICE
B uvant dans tes grands yeux quelque philtre magique
E nnivré de regards qui jouent à un jeu double
A l’orée d’un doux doute sans passion ni panique
T out n’est que confusion en moi, désir et trouble
R ien n’est sur que nos corps qui s’échangent des signes
I nventant des accords harmonieux à venir
C comme des bateaux ivres dérivant dans l’indigne
E t qui coulent en sombrant les moules du plaisir