MARIE EDMEE
M ourir pour un baiser, renaître dans un rêve
A u matin de ton corps toujours recommencé
R espirer les parfums qui fleurissent sans trêve
I nondant nos esprits de désirs insensés
E chouant le plaisir naufragé sur ta grève.
E t nos désirs marins par l’amour encensés
D ériveront au gré des houles qui se lèvent
M élangeant nos caresses aux extases enlacés
E t avant que le temps ne dessèchent nos sèves
E n l’espace d’une rose l’amour aura poussé